J'aurais du mieux regarder....

Voilà trois whisky et deux scotch que je prenais. Je commençais à avoir un peu mal à la tête, mais je ne croyais pas que c’étais le fruit de l’alcool. Normalement, je la tien beaucoup mieux. C’étais sans doute autre chose…la fatigue peu être, sans doute même. Enfin, ce n’étais pas bien important. J’avais encore tout la soirée devant moi, il n’étais pas très tard, la fête commençais à peine. Je me suis donc mit un peu à l’écart des autres pour les observer, eux, les jeunes de la hauts société qui buvaient à n’en plus finir et qui dansaient les un contres les autres. C’étais pénible de les regarder… Dire que j’aurait pu naitre moi aussi parmi eux…mais dieu merci, mon père était en prison et personne ici ne savais qui il était.

Après quelque minutes à l’écart dans la pièce remplie de jeunes transpirant l’alcool, je suis sortie prendre l’aire dehors. Je ne me sentais plus très bien. Pourquoi? J’en avais pas la moindre idée, mais je ne sentais mal, très mal.

La tête dans un buisson à l’arrière de la maison Oulianov, j’ai vomis tout se que j’avais envaler depuis le début de la journée. De mon bol de céréale en passant par les courtille, mon jus de citrouille et le steak du souper. Tout, sans exception. Je devais avoir l’aire ridicule, mais j’en avais rien a faire. De toute manière, personne n’avais du voir quoi que se sois, parce que tout le monde étais bien trop occuper à boire avec leurs amis. Je me suis donc redresser, j’ai replacer vaguement mes cheveux avant de sortir du buisson. Ce que j’ai vu en sortant ma légèrement prise de court….légèrement.

Perséphone|« Oh, salut Damon, ça va? Tu passe une bonne soirée?»

Cette fête est exactement ce à quoi je m'attendais. Ça grouillait de gosses de riches, qui jouait à "Qui a fait le truc le plus débile cette année". Je serais ravie de leur annoncer qu'ils sont tous à la première place, ex aequo. Plus ils m'énérvaient, plus je buvais. Etant donné mon étrange résistance à l'alcool, je n'étais pas totalement éclaté. Et puis la vue de tout ces enfants, parce que c'est ce qu'ils sont, en train de tomber les uns après les autres dans des pseudo coma éthylique, me renforçait dans mon état de sobriété déguisée. Je me baladais dans le jardin, qui devait faire la taille de deux stades de rugby. Respirer l'air frais, mon whisky avec un glaçon dans une main, la bouteille du droit de la cave du père de l'hôte, dans l'autre, je devais être celui qui semblait le plus alcoolique. J'avais finis mon verre, le posais dans l'herbe, elle devait bien avoir une armée de femme de ménage à sa disposition. Le dernier morceau de glaçon fondait dans ma bouche, c'était apaisant. Je buvais le whisky directement à la bouteille. Je commençais à me rapprocher de la fête. Puis un bruit familier résonna à mes oreilles. C'était à peu près le seul son récurrent de la soirée, celui de quelqu'un qui a un peu trop abusé de l'alcool. Je mis ma bouteille dans la poche arrière de mon jean délavé, et m'approchais du buisson d'où semblait venir le bruit. Un visage trop familier en sortit. Je l'avais aperçu tout à l'heure, mais j'étais trop préoccupé par la façon dont j'allais me débrouiller pour pas casser la figure de tout ces mecs qui s'approchent un peu trop près de ma soeur. Maintenant elle était là. Juste devant moi. Un fantôme du passé, devant moi, les cheveux légerement en bataille, les yeux plus pénétrant que jamais, et une légère odeur de ce qu'elle avait avalé durant la journée était imbibé sur ses vêtements. Charmant.

- Je pense que je vais mieux que toi. -dis-je en souriant et en lançant un regard vers le buisson -Tu veux un verre d'eau ?

Et merde, pourquoi je vomissais tout? Sans doute mon derniers repas que je n’avais pas digéré, faut avouer que ma tente est loin dMêtre un chef cuisiner. Le Mcdonald’s l’aurais probablement même pas engager. Enfin, c’étais peu être aussi le fait de voir tout ces petits enfants de riche fonctionnaires danser en se frottant les uns au autres en buvant des martini trop sec et des scotch trop mouiller. Mais je ne put m’empêcher de sourire en voyant mon ex copain a quelque pas de moi alors que je puais le vomis.

-De l’eau? Je suis pas à l’agonis, j’ai juste vomis.

Je me suis alors approcher de lui et j’ai passer une de mes mains derrière son dos pour lui prendre la bouteille de whiskey qu’il avais reparler dans sa poche arrière lorsqu’il étais arriver. Je me suis ensuite reculer pour regarder se qu’indiquais l’étiquette. C’étais un vieux whiskey qui devais couter les yeux de la tête. J’en prit une gorger mais je ne l’envala pas, c’étais que pour me rincer la bouche du gout de la bile, je la recracha donc par terre. Mais j’en prit une deuxième mais cette fois si je l’envala. Il étais très bon, c’étais un fait.

-Et à qui tu la voler?

Lui demandais-je en lui redonnant sa bouteille. En attendant ça réponse, je me suis regarder. Il y avais un peu de résidu sur mon t-shirt, je l’Ai donc enlever. Je me suis alors retrouver devant Damon en soutien gorge alors qu’il m’expliquais comment il avais trouvé cet alcool. Bon, ça pouvais paraitre étrange, mais on étais habituer tout les deux, on avait déjà fait bien plus. Je me suis déplacer de quelque pas vers la droite, il y avais une forte de fontaine décorative totalement inutile, il y en avais d’ailleurs beaucoup dans le jardin immensément trop grand. Suivie de Damon, je me suis assise sur le rebord et j’ai prit un peu d’eau de la fontaine pour nettoyer la tache sur mon t-shirt.

-Alors dit-moi, qu’es que Damon Humphrey fait dans une soirée pour petit bourgeois? C’est pas ton genre.

Il y a des personnes comme ça, vous pouvez ne pas les voir pendant 15 ans, elles restent fidèles à elles-même. Je constatais avec délice que Perséphone en faisait partie. Toujours la même provocation. Je ne pu m'empêcher de sourire. C'était comme retrouver un vieil ami. Un vieil ami avec qui tu aurais couché. Elle me piquait ma bouteille de whisky. J'eu envie de protester mais finalement si elle l'a fini, je pourrais refaire une excursion dans la cave familiale, et peut-être trouver un bon vieux cognac. Je la laissais donc faire, et croisait les bras. Le fait qu'elle remarque que c'était le genre de bouteille que je ne pourrais me payer qu'en vendant un de mes bras me fit rire.

- Les invités sont les rois non ? Je me suis juste servie là où j'ai cru bon de le faire.

Elle enleva son t-shirt et s'approchait de la fontaine pour nettoyer la tâche de vomi sur le vêtement. Je ris intérieurement. Les Queens et les Kings étaient en train de batifoler dans la piscine et embrasser la Terre entière. Perséphone et moi étions considérés comme des "Rebels", je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi, et que pouvions nous faire d'autre à une soirée dans les Hamptons que nettoyer du vomis sur un t-shirt ?!
Elle marquait un point avec sa question. C'est vrai ce n'est pas mon genre, c'est vrai je préférerais être en Sibérie plutôt qu'ici, c'est vrai je ne suis pas à ma place, et c'est bien pour ça que je suis venu. Je veux que tout le monde sache que Damon Humphrey est de retour.

- Je pense pouvoir te retourner la question. Je suis surtout venu pour garder ma sœur à l'œil, étant donné les évènements récents, j'ai peur que cette soirée finisse par déraper.

Je bu une grande gorgée de whisky, le genre de gorgée qui décape l'œsophage au passage. Perséphone avait fini de nettoyer la tâche, et avait remis son t-shirt. Je pris place à côté d'elle sur le rebord en marbre de la fontaine, et m'allumais une cigarette. Perséphone était exactement comme dans mes souvenirs. Mais je ne la considérais plus autrement que comme une part de mon passé.

[lis]Perséphone, toujours assise sur le rebord de la fontaine, regardais Damon en souriant. On s’était bien entendu tout les deux, à une époque, lorsque nous étions encore ensemble lorsque nous habitions à LA. Aujourd’hui, il ne semblait pas avoir changé, il s’emblais encore être le même, j’aime bien el s gens qui ne change pas trop. J’écoutais son « explication » sur le pourquoi il avais une bouteille de plusieurs(SSS) centaines de dollars entre les mains. Son explication étais logique, les invité sont rois et maîtres après tout, il n’avais pas tord.

-Si j’avais été toi, j’aurais prit une bouteille de Vodka. Ils sont russes après tout.

En remettant mon t-shirt, je continuais d’écouter ce qu’il disais. Aparament, il étais là pour surveiller ça sœur. J’étais ici pour, à peu près, les même raison. Sauf que moi, c’étais ma cousine que je surveillais.

-Eh bien moi mon cher Watson, j’ai été payer pour venir voir des petits bourg’ boire sans fin. Ma tente ma filer cinquante dollars pour que je tienne ma cousine à l’œil et Carrie, ma cousine, m’e na filer cinquante de plus pour ne pas que je la dérange. Alors je suis payer pour vomir l’alcool gratuite que cette fête m’apporte.

J’ai ensuite accrocher mon regard a celui de Damon avant de lui décrocher un sourire. Ça fessais un moment qu’on en ce n’était pas vu. Un bon moment même. Lorsqu’on c’étais laisser, c’était parce qu’il déménageait ici, à New York, avec ça famille et que moi je restais là bas, à LA. Autrement, on serais sans doute rester ensemble un moment encore, on s’entendais plutôt bien. Mais ça semblais être il y avais des siècle, après lui j’étais sortie avec un autre mec, puis encore un autre, puis il y avais eu Orion et finalement j’étais déménager à mon tour à Brooklyn.

-Tu te souviens lorsqu’on sortait et que l’on allais lancer des truc en bas des viaducs? Et lorsque la police m’avais embarquer parce que je « détruisais les biens publique », et que tu avait dû payer ma causions? Merde ce qu’ils étaient laids ces banc de parc, j’ai fait que les améliorés.

J’étais une artiste, il étais sortie avec un artiste folle de la beauté qui ne pouvais surporter de voir quelque chose de laid sans rien faire. Ces bancs de parc dans LA étais particulièrement laid, banals et grotesque. Un soir, je les avais tout simplement amélioré en rajoutant de la couleurs ; du rouge, du bleus, du mauve, des lignes, des courbes, des cercles….ils étaient vachement mieux maintenant!
Je rit. Il y avais tellement de vieux souvenir comme ça qui revenais. On c’étais bien amuser ensemble.
[/list]

- Théorie interessante, ils ont beau être russe, le whisky m'attire d'avantage que la vodka ! Et personne ne pourras changer ça.

Pour ponctuer ma phrase j'avalais une gorgée du liquide couleur caramel. La quantité d'alcool dans la bouteille commençait à sérieusement réduire, je me préparais mentalement à refaire une escale dans la cave des Oulianov. Je regardais le ciel étoilé, la lune presque pleine, les astres m'avaient toujours fascinés, ils étaient tellement plus supérieur à nous, c'en était presque effrayant. Puis je baissais le regard, et vis toutes ces personnes, puant le fric à des kilomètres, aucune responsabilitées, aucune idée de ce qu'est le monde extérieur (extérieur à leur petite bulle bien sûre), tous soûls, à moitié nus, d'autres qui prennent des photos de ceux qui sont en train de s'étouffer dans leur vomis. Ça me parait tellement pathétique que j'en ai la nausée. Une gorgée de plus. Perséphone était en train de raconter le pourquoi du comment de sa présence à cette soirée où nous étions clairement les deux péstiférés. Nos regards se pénétrèrent un instant, et son sourire se distingua dans l'obscurité. J'ai beau ne plus rien ressentir pour elle, son sourire m'avait manqué. Et son manque me fit un pincement au coeur, comme une piqûre de rappel du bonheur que j'avais ressentit à ses côtés et qui est maintenant perdu à jamais. Je ris à l'évocation du souvenir qu'elle venait d'évoquer, on en avait fait des conneries à l'époque, tout les deux.

- Je m'en souviens très bien, et les policiers qui t'ont arrêté aussi. Je pense que tu as dû être leur criminelle la plus coriace ! Ça me rappelle la fois où on était entré au zoo en escaladant le mur, tu te souviens ? Tu avais une envie folle de voir les lions dormir, on a faillit se faire attraper, mais je crois que plus aucun mur n'a de secret pour nous.

Je fis mon sourire en coin, et finit par rire en me remémorant la scène la fuite, escalader le mur n'avait pas été une mince affaire, mais apparement quand on veut fuir on est capable de tout. Je bu la dernière gorgée de ce délicieux whisky, et jettais la bouteille vers la soirée, elle finit par atterrir près de la piscine. Quand Izadora verra qu'une bouteille qui doit coûté la peau des fesses a été totalement vidée par un de ses invités, le teint que prendra sa peau va être tellement amusant à regarder que je donnerais tout ce que j'ai pour le voir.

Je sourit d’avantage lorsqu’il me dit qu’il se souvenais de leurs vie à Los Angeles. Faut avouer que c’étais dur à oublier, de tels aventure : quelques nuits en prisons, une infraction de zoo, plusieurs gueule de bois, de jolie nuit ou même après midi à s’envoyer en l’aire. Il y avait eu des moments plus triste, mais il était peu nombreux et peu mémorable comparé à la joie que l’on avait éprouvé ensemble.

-Oh oui, le zoo…Mais faut avouer que ça en a valu la peine, non? Des lions qui dorment, c’est quand même géniale, non?

Lorsqu’il se remémora notre escapade en pleine nuit au zoo parce que j’avais envie de voir les lions dormir, ça me fit rire. Je rie de bon cœur et pas seulement parce que j’avais bu. Oh oui! Je ne vivais que de mes pulsions, que d’instinct, que d’intuition. Je ne vivais que pour mon propre plaisir. Il, Damon, avais sans doute succombé à cette facette que ma personnalité qui fessais tout mon charme. J’étais spontané, vrai, honnête. Je crachais sur la planification et dénigrais les doubles faces.

-Et c’étais il n’y a pas si longtemps. …

J’ai sourit un peu encore puis j’ai regardé autour de nous. Il venait de lancé la bouteille vide de whisky dans la pelouse en direction de la piscine. Je ne pu m’empêcher de me demander si le père d’Izadora allais se rendre compte qu’il manquais une bouteille dans sa précieuse cave. Après un moment, je me suis levé.

-Et si on allais trouver une meilleurs bouteille que celle que tu avais?

La nostalgie c'est un drôle de truc quand même. Il n'y a pas si longtemps que ça, Pérsephone et moi étions ensemble à L.A à faire tout et n'importe quoi. On s'était bien trouvé, on avait la même façon de penser, une audace qui frise l'indécence, et la jeunesse. Je crois que ça a été la meilleure période de ma vie. Un malheureux concour de circonstance a tout détruit. Et pourtant, nous voilà à une soirée de Queen, dans le jardin, a se rappeller les bons moments passé ensemble, sans aucune tension. Je commence vraiment à réaliser que sa présence me manque, elle fait partie de ces rares personne qui valent la peine de connaître.

- C'est partie pour la razzia dans la cave des Oulianov ou la Caverne d'Ali Baba.

Je me levais, et tendis la main à Pérsephone. Sa main se lova dans la mienne, le temps qu'elle se relève, dès qu'elle fut debout elle lâcha ma main pour la mettre dans sa poche. Je pris les devants, me fondant dans la foule de jeunes riches complétement ivres, le bon côté c'est qu'il est facile de les esquiver étant donnné leur vitesse de réaction, j'aperçu ma soeur, elle avait l'air bien, je vis d'autre tête familière mais qui n'ont pas la moindre importance à mes yeux. Enfin, on arrive à la porte de la cave, je l'ouvre et fis signe à Pérsephone de rentrer.

- Les femmes d'abbord.- dis-je en allumant la lumière de l'escalier.

Nous nous enfonçions dans cette cave en silence. Enfin arrivés, j'allumais la lumière de la pièce. Des rangées de rangement à bouteilles firent apparition. Il y avait tout, du vin, de la vodka, du gin, du wiskey, même de la bière, et à côté de l'escalier, quelque verres étaient mis à disposition. Papa Oulianov doit se faire de sacré soirée tout seule ici.

- On commence par quoi ? - provoquais-je Pérsephone en souriant.